10 juin 2025 Conseils CARTESIO, formation manager, management, manager, posture managériale
Le management ne doit être ni un ménagement, ni un commandement … mais un engagement !

1. Après la pandémie : une bascule vers le ménagement
Les années qui ont suivi le Covid ont profondément marqué la relation au travail. Dans un contexte d’incertitude, de fatigue généralisée et de nouvelles attentes générationnelles, les entreprises ont assoupli leur management. Les collaborateurs ont été ménagés. Par prudence. Par empathie. Mais à force d’éviter les conflits et de chercher à “retenir”, on a flouté les règles du jeu.
Ce ménagement prolongé a souvent entraîné :
- une perte de cadre,
- des décisions différées,
- des rôles mal définis,
- et, au final, une démobilisation progressive.
Revenir à l’autorité verticale ? Ce serait une erreur !
Face aux limites du “management mou”, certains pourraient être tentés par un retour au modèle directif. Mais le commandement, dans sa version traditionnelle, ne répond plus aux exigences d’un monde complexe, rapide et interconnecté. Il freine l’initiative, fragilise la relation de confiance, et n’engage pas durablement. Il faut avancer autrement mais…
2. Le réel malaise du rôle de manager
Aujourd’hui, prendre un poste de manager ne fait plus rêver. Et ce, malgré les promotions, les titres ou les hausses de salaire. Pourquoi ? Parce que le rôle semble flou, lourd, parfois ingrat. Parce qu’on attend beaucoup… sans toujours donner les moyens. Devenir manager, surtout lorsqu’on était auparavant dans l’équipe, est un vrai saut. Ce passage nécessite un repositionnement : assumer une autorité nouvelle, sans perdre la proximité. Et cela ne va pas de soi !
Le manager d’aujourd’hui n’a plus pour mission de contrôler ou de plaire. Il doit créer les conditions de l’engagement. Et cela implique de naviguer dans un paradoxe : faire vivre un collectif tout en respectant les individualités.
Manager, ce n’est pas appliquer une recette unique à tous. C’est ajuster son accompagnement à des profils variés, tout en maintenant un cap partagé. C’est comprendre que les personnes n’attendent pas le même mode de reconnaissance, de rythme ou de supervision — et que cette complexité fait désormais partie du rôle.
3. Instaurer un climat de confiance
La clé du management durable, c’est la confiance. Pas la confiance déclarée, mais la confiance construite. Jour après jour. Geste après geste.
Lorsqu’elle est présente et partagée, elle ouvre la voie à :
- un engagement sincère,
- une autonomie accrue,
- une plus grande agilité collective,
- une meilleure capacité d’apprentissage.
Mais la confiance ne se décrète pas. Elle se cultive avec des postures et des outils : le feedback utile, l’écoute active, la reconnaissance authentique, le cadre clair.
4. Accompagner les managers : une nécessité stratégique
On ne naît pas manager, on le devient. Et pour cela, se former à la posture managériale est indispensable. Chez CARTESIO, nous ne sommes pas seulement un cabinet de recrutement.
Nous accompagnons les managers dans cette transition exigeante :
- passer du rôle opérationnel à une posture de leadership,
- intégrer les bons outils,
- apprendre à incarner un cadre,
- gagner en impact et en justesse.
Notre conviction : un manager bien accompagné est un levier puissant pour la performance collective.
En conclusion
Un management d’avenir est un management de sens, d’écoute et de responsabilité. Un management qui articule cadre et liberté. Qui soutient sans infantiliser. Qui exige sans oppresser !