13 mai 2025 Vie du Candidat
Les Jeunes et le travail : en finir avec les idées reçues !

1. Et si on arrêtait de caricaturer les jeunes ?
Non, les 16-30 ans ne sont pas des travailleurs désengagés, fuyants ou instables. L’étude de l’Institut Montaigne (avril 2025) met à mal de nombreux stéréotypes encore bien ancrés. Au contraire, elle révèle une génération lucide, exigeante, mais profondément attachée au travail – à condition que celui-ci soit porteur de sens, compatible avec une vie personnelle épanouie, et exercé dans un cadre respectueux.
Chez CARTESIO, nous accueillons ces aspirations avec enthousiasme, car elles sont parfaitement alignées avec notre propre vision du travail. Notre approche du recrutement repose depuis toujours sur l’écoute, l’authenticité et la qualité de la relation humaine, tant avec nos clients qu’avec les talents que nous accompagnons. Oui, nous croyons qu’on peut recruter différemment. Et cette génération nous invite à le faire !
2. Cinq croyances à déconstruire
« Les jeunes ne veulent plus travailler »
C’est faux. 80 % des jeunes interrogés continueraient à travailler même sans obligation financière. Ils ne rejettent pas le travail, ils refusent une version usée du monde professionnel : pression, hiérarchie rigide, horaires démesurés. Ils veulent s’investir, mais pas à n’importe quel prix. Ce qu’ils recherchent, ce sont des environnements où le respect, le dialogue et l’autonomie sont la norme.
« Le CDI ne les intéresse plus »
En réalité, le CDI n’est pas rejeté, mais décorrélé d’un idéal de carrière. Pour les jeunes, un contrat stable n’a de valeur que s’il s’inscrit dans une structure éthique, flexible, qui prend soin de ses collaborateurs. Ils ne veulent pas de stabilité dans une entreprise qui ne les écoute pas. Le contrat n’est plus l’objectif, c’est le cadre de travail qui fait la différence.
« Ils refusent l’autorité »
C’est l’une des idées reçues les plus ancrées. Pourtant, les jeunes ne rejettent pas l’autorité, ils contestent certaines formes de management : autoritarisme, manque de reconnaissance, opacité. Ils valorisent un leadership fondé sur l’exemplarité, la bienveillance et la capacité à faire grandir. Un bon manager aujourd’hui, c’est quelqu’un qui sait écouter, donner du sens, et encourager l’autonomie.
« Ils sont trop exigeants pour leur niveau »
Beaucoup de jeunes diplômés, notamment dans les filières sociales, éducatives ou de santé, ressentent un fort décalage entre leurs qualifications et les emplois accessibles. Ce n’est pas un caprice, mais le reflet d’une promesse non tenue. Leur exigence est légitime : ils ont investi dans leur formation, ils aspirent à un travail à la hauteur de cet engagement. Le recrutement de demain doit savoir valoriser ces profils trop souvent sous-estimés.
« Ils sont désengagés, c’est la génération du ‘quiet quitting’ »
Encore un cliché. L’étude montre que le bien-être global des jeunes est étroitement lié à leur satisfaction au travail. Ce n’est pas le désengagement qui domine, mais une vigilance forte face aux environnements toxiques ou à l’absence de reconnaissance. Ils ne “quittent” pas le travail – ils s’en protègent. Et ils le quittent uniquement quand il n’a plus de sens. Ils sont prêts à s’investir… si les conditions sont là.
3. Ce que cela nous dit, en tant que cabinet de recrutement
Chez CARTESIO, cabinet indépendant à taille humaine, nous croyons que le recrutement ne peut plus se faire “comme avant”. Notre métier, c’est de créer des ponts durables entre des entreprises engagées et des talents exigeants. Et cela passe par une écoute attentive, une compréhension fine des aspirations de chacun, et une vraie culture du respect.
Nous partageons les valeurs de cette génération : humanité, transparence, équilibre. Et si certains y voient une rupture, nous y voyons une formidable opportunité : celle de construire des relations professionnelles plus vraies, plus durables et plus épanouissantes.
En conclusion : et si les jeunes étaient la boussole ?
Le travail évolue. Les aspirations aussi. Ce n’est pas une crise, c’est une transformation. Les jeunes ne rejettent pas le travail – ils veulent qu’il ait du sens. Et cela nous concerne tous : recruteurs, managers, entreprises. Écoutons-les. Comprenons-les. Et surtout : recrutons autrement.