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15 juillet 2025 Vie du Candidat

Recruter dans un monde VUCA et BANI : place au human matching !

Cartesio Bani Vuca Recrutement

« Une seule chose est certaine, c’est que rien n’est certain. » Pline l’Ancien

Ce constat, vieux de deux mille ans, semble n’avoir jamais été aussi actuel. Le monde du travail traverse une transformation profonde, marquée par l’instabilité, la complexité et la perte de repères. Pour comprendre ces mutations, deux modèles complémentaires permettent de mieux lire notre époque : VUCA et BANI.


1- Le monde VUCA : Volatile, Incertain, Complexe, Ambigu

Issu du vocabulaire militaire américain, VUCA (Volatility, Uncertainty, Complexity, Ambiguity) décrit un environnement dans lequel tout change rapidement, de façon imprévisible et interconnectée. Ce contexte bouleverse profondément les logiques traditionnelles du recrutement. Aujourd’hui :

  • Les candidats sont volatiles : ils changent plus souvent de métier ou d’entreprise.
  • Ils sont incertains : leurs attentes et motivations évoluent vite.
  • Leur parcours est souvent complexe : paradoxal, parfois atypique, mais riche de compétences transversales.

Et ils peuvent sembler ambigus : à la fois en quête de sens, de stabilité, de flexibilité et d’impact.


2- Et voici venir BANI : Fragile, Anxieux, Non-linéaire, Incompréhensible

Plus récemment, un autre modèle est apparu : BANI (Brittle, Anxious, Nonlinear, Incomprehensible). Il décrit une réalité encore plus humaine : un monde où l’on ne peut plus tout planifier, où l’incertitude génère du stress, et où les parcours ne suivent plus de logique prévisible. Si VUCA appelle à l’agilité, BANI appelle à l’empathie.

Dans un monde BANI :

  • Les collaborateurs se sentent fragiles face aux crises successives.
  • L’anxiété monte, en particulier chez les jeunes générations.
  • Les carrières sont non linéaires, jalonnées de ruptures, de réinventions, d’expérimentations.

Et l’environnement technologique devient parfois incompréhensible, nécessitant un apprentissage permanent.


3- Recrutement : sortir de l’adéquationnisme

Dans ce double contexte VUCA-BANI, une habitude bien ancrée dans le recrutement montre ses limites : le culte de l’adéquation parfaite.

C’est cette logique qui pousse à ne considérer comme légitimes que les profils correspondant exactement à une fiche de poste : mêmes diplômes, même nombre d’années d’expérience, même secteur.

Or cela engendre deux effets pervers :

  • Les candidats se sentent exclus, car ils ne « cadrent pas ».
  • Les recruteurs jugent le vivier trop restreint.

Mais dans un monde mouvant et incertain, cette approche devient obsolète. Les métiers évoluent, les compétences se recomposent, les carrières se réinventent. Il faut désormais s’intéresser au potentiel, aux aptitudes transversales, à la capacité à apprendre et à s’adapter.


4- Savoir-faire, savoir-être… et surtout : aimer faire !

Traditionnellement, le recrutement repose sur deux piliers :

  • Le savoir-faire : compétences techniques, expériences concrètes.
  • Le savoir-être : attitude, comportement, posture professionnelle.

Mais il est temps d’y ajouter un troisième pilier, tout aussi stratégique : le aimer faire.

C’est ce qui anime un candidat, ce qui lui donne envie de s’investir. Ce qu’il a envie de développer demain, et non seulement ce qu’il a déjà fait hier. Dans un monde incertain, la motivation profonde est un puissant levier de résilience, de créativité et de performance durable.


5- Recruter avec intelligence émotionnelle : une posture d’avenir

Face à la volatilité des profils et à l’anxiété ambiante, Le recruteur ne peut plus se contenter de lire un CV ou de suivre une grille d’évaluation automatisée. Il lui faut :

  • Écouter activement.
  • Détecter les signaux faibles.
  • Créer un lien de confiance.
  • Et comprendre la personne dans sa globalité.

C’est ce qu’on appelle l’intelligence émotionnelle appliquée au recrutement. Elle permet de capter ce que les outils standardisés (et les ATS) ne verront jamais : le potentiel humain.


6- L’approche CARTESIO : le human matching dans un monde incertain

Chez CARTESIO, nous croyons que le recrutement ne peut plus être un acte standardisé.

  • Nous refusons les filtres automatiques, les CV formatés pour « passer les robots », et les cases trop rigides.
  • Nous nous engageons dans une démarche de rencontre, d’écoute, d’analyse humaine des trajectoires.

Notre positionnement de cabinet généraliste, indépendant, nous permet d’avoir une vision élargie des parcours, de sortir des carcans métiers ou sectoriels, et de révéler des correspondances parfois inattendues, mais toujours porteuses de sens. Nous valorisons le aimer faire, le projet, la motivation profonde. Parce que dans un monde VUCA et BANI, c’est cela qui fera la différence ! Chez CARTESIO, c’est ce que nous appelons : le human matching.


En conclusion

Le recrutement n’est plus une affaire d’adéquation parfaite, ni d’automatisation. C’est un acte stratégique, profondément humain, qui demande :

  • Une lecture lucide du monde (VUCA/BANI),
  • Une compréhension fine des aspirations,
  • Une posture d’ouverture, d’écoute et d’agilité.

Recruter, ce n’est plus seulement remplir une case. C’est construire une relation durable entre un projet d’entreprise et un projet humain.

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