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10 septembre 2025 carrière professionnelle, Conseils CARTESIO, management, manager, posture managériale

Refuser de manager est-ce un frein à sa carrière ?

Arbre Carriere

En septembre, la rentrée est souvent synonyme de nouvelles ambitions professionnelles. Mais une question divise : faut-il absolument accepter un poste de Manager pour évoluer ?Longtemps perçu comme le “Saint Graal” de la progression, le management n’est plus systématiquement la voie royale. Certaines trajectoires s’enrichissent grâce à lui… d’autres au contraire s’épanouissent en restant dans l’expertise pure.

1. Le management, un passage obligé… vraiment ?

En France, beaucoup d’entreprises continuent d’associer progression professionnelle et prise de responsabilités hiérarchiques. Dans certains secteurs, c’est même la seule manière de franchir certains caps financiers et stratégiques.

« Pendant des années, j’ai été cheffe de projet senior dans une grande agence. J’adorais piloter mes campagnes, mais j’arrivais à un plafond : pas d’augmentation significative, pas de projets plus stratégiques. Un jour, mon directeur m’a clairement dit : “Si tu veux évoluer, il faut encadrer une équipe.” J’ai accepté, un peu à contre-cœur au départ. Finalement, ça m’a permis d’avoir accès à de plus gros budgets, d’échanger directement avec les clients clés et de peser dans les choix créatifs. Financièrement, c’était un vrai bond. Et, personnellement, j’ai appris à déléguer, à écouter, à gérer des personnalités très différentes… des compétences qui m’aident aussi dans ma vie privée. » Claire, 42 ans, directrice de clientèle au sein d’une agence de communication.

À retenir : dans certaines professions, le management reste le levier principal pour élargir son champ d’action et obtenir une reconnaissance tangible.

2. Le “conscious unbossing” : une tendance qui s’installe

Selon une étude relayée par Helloworkplace, 52 % des moins de 30 ans ne souhaitent pas devenir Managers. Les raisons évoquées :

  • Charge mentale et stress liés à la gestion humaine.
  • Impression de s’éloigner du cœur de métier.
  • Manque de reconnaissance par rapport aux efforts fournis.
  • Quête d’un meilleur équilibre vie pro/vie perso.

Cette tendance, appelée conscious unbossing, ne traduit pas un manque d’ambition, mais une redéfinition des priorités : impact, plaisir au travail et maîtrise technique sont mis au même niveau que les titres hiérarchiques.

3. Évoluer en restant expert

À l’opposé du parcours de Claire, certains profils gagnent à rester au plus près de la technique ou de la création. Des postes de “référents” ou “experts seniors” permettent aujourd’hui de progresser sans encadrer, à condition que l’entreprise valorise ce type de contribution.

« J’adore résoudre les problèmes. Je peux passer dix heures à déboguer un code ou à imaginer une solution sur mesure pour un client… et je ne vois pas le temps passer. On m’a proposé un rôle de responsable d’équipe, mais ça signifiait délaisser ce que j’aime le plus : le concret, le terrain. Je ne suis pas motivé par l’idée de “faire faire”, je veux faire moi-même. Mon entreprise m’a compris : aujourd’hui, je suis référent technique, je gère les projets les plus complexes et je suis appelé en renfort sur les dossiers critiques. Je gagne bien ma vie, je suis reconnu en interne et je n’ai pas à me forcer dans un rôle qui ne me ressemble pas. » Karim, 35 ans, ingénieur logiciel

À retenir : dans la tech, l’ingénierie, la recherche ou l’artisanat, et bien d’autres secteurs, l’expertise peut être un moteur d’évolution aussi puissant que le management… à condition d’être reconnu et encouragé.

4. Les 5 leviers pour avancer, avec ou sans management

  • Clarifier ses objectifs : vouloir plus d’influence, plus de technique, plus de liberté… ce n’est pas la même trajectoire.
  • Valoriser ses réussites : communiquer ses résultats, ses compétences, son impact.
  • Choisir le bon environnement : certaines entreprises valorisent les experts, d’autres pas.
  • Explorer les rôles hybrides : direction de projet, mentorat, conseil stratégique.
  • Négocier un parcours sur mesure : formation, visibilité, évolution salariale sans hiérarchie directe.

En conclusion : la carrière comme un arbre, pas comme une échelle !

L’image classique de la carrière comme une échelle unique (monter = manager) est en train de se fissurer. Aujourd’hui, la carrière ressemble davantage à un arbre : plusieurs branches, certaines plus managériales, d’autres plus expertes. L’important, c’est de continuer à grandir, dans la direction qui a du sens pour soi et que l’entreprise sache reconnaître la valeur de chaque chemin.

« Faites-vous confiance, apprenez à écouter vos envies (sans pression sociale ou sociétale), qu’aimez-vous faire réellement ? N’hésitez pas à proposer à votre employeur de tester une évolution sur une durée définie, avec la possibilité de revenir en arrière si vous ne vous sentez pas aligné avec votre nouvelle fonction. Et n’oubliez pas, on ne naît pas bon Manager, on le devient avec le temps, de l’humilité, une bonne dose de remise en question et de la formation. Step by step  ! » Raphaël MARTIN, fondateur de CARTESIO.

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